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par Vincent Battesti

 Cette thématique de la relation de populations à leur environnement, la construction de natures oasiennes, a été centrale dans mon travail avant même mon doctorat.

Djanet (Algérie) - avril 1993 - un Touareg nigérien venu travailler comme journalier dans les jardins de Djanet.

 Les prémices de ce travail ont été le mémoire principal de DEA rédigé en 1993 après un premier terrain chez les Touareg kel Ajjer de Djanet au Tassili n’Ajjer en Algérie :
Approche ethnobotanique d’une oasis saharienne : Djanet (Algérie), (sous la dir. du Pr. R. Pujol - Laboratoire Ethnobiologie-biogéographie, Muséum national d’Histoire naturelle), Mention Très Bien.

 Mon doctorat s’est partiellement déroulé pendant que j’occupais un poste de chercheur (1994-1996) pour un projet de développement franco-tunisien (entre le centre français de développement Cirad et l’Institut national de recherche agronomique de Tunisie (Inrat) : le projet pour Le développement de l’agriculture d’oasis au Jérid en Tunisie.
Ceci fut l’occasion de la publication d’un gros rapport, diagnostic de l’agriculture d’oasis jéridi : Les oasis du Jérid : des révolutions permanentes ?

 Ma thèse de doctorat en anthropologie sociale (1993-1998) a porté principalement sur les oasis du Jérid en Tunisie (sud-ouest), mais également de Djanet en Algérie et de Zagora de la vallée du Draa au Maroc.
Les relations équivoques, approches circonspectes pour une socioécologie des oasis sahariennes

Tozeur - Maison arabe
Carte postale, début XXe s. À Tozeur, quartier Al-Hawadif, région du Jérid (Tunisie)

 Cette thèse a été publiée dans une version très remaniée, devenant l’ouvrage intitulé : Jardins au désert, Évolution des pratiques et savoirs oasiens, Jérid tunisien.

Voir également les articles suivants sur cette thématique :

 Le sens des lieux, Espaces et pratiques dans les palmeraies du Jérid (Sud-ouest tunisien)

 Les relations équivoques et les oasis

 Les échelles temporelles des oasis du Jérid tunisien

 Les oasis du Jérid, des ressources naturelles et idéelles

 Le pouvoir de disparition, L’eau et le Jérid en Tunisie

 Odeur sui generis, Le subterfuge dans la domestication du palmier dattier (Tassili n’Ajjer, Algérie)

 The Power of a Disappearance : Water in the Jerid region of Tunisia

 The Saharan oasis put to the test of its Landscape : The Jerid

Voir également les conférences suivantes sur cette thématique (conférences parfois redondantes avec les articles) :

 La conception du travail et l’appréciation du paysage dans les oasis sahariennes

 Les natures des oasis du Jérid, des ressources aussi idéelles

 Le pouvoir de disparition, L’eau et le Jérid en Tunisie

 Les jardins d’oasis : des natures en construction

 Les inventions des natures jardinières arabo-musulmanes

 Le subterfuge dans la domestication du palmier-dattier (Tassili n’Ajjer)

 Les oasis du Sahara : des constructions socio-naturelles

 Jardins d’oasis

 Anthropologie des jardins : Les jardins d’oasis

 Les oasis pris comme paysages socioécologiques, Exemple du Jérid

 Ressources socioécologiques : mobilisation de ressources naturelles, idéelles et de pratiques en jardins urbains ou d’oasis (Tunisie/ Égypte)

 Un jardin dans le désert

 Appropriation des ressources : une mise-à-jour tunisienne, Retour sur les oasis du Jérid en 2011

 Dans le monde arabe, construire, rêver et anticiper sa nature… pour échapper à l’environnement

 Oasis, des jardins dans le désert

Tozeur (Tunisie) - 1995 - le côté du souk, où les jardiniers viennent vendre eux-mêmes quelques bottes de fourrage.