Toutes les versions de cet article : [English] [français]
Les jardins d’oasis : des natures en construction,
Muséum national d’histoire naturelle (Paris), 7 février 2002 pour le Service de la formation continue, séminaire Ethnohistoire des jardins de Georges Métailié.
Pdf : https://hal.science/halshs-00204142
– Voir la version en cours de publication de cette conférence.
– Introduction :
Les oasis excitent toujours notre imaginaire occidental. Pensez à une oasis : qu’imaginez-vous ? Pensez à la pratique (imaginaire) que vous en faites ; comment la définissez-vous ? À travers le monde, leurs histoires sont aussi variées que les palmeraies sont nombreuses et différentes. À la fois image en Occident de la farniente orientale et à la fois fruit du labeur de millions d’être humains, les oasis et leurs palmeraies jouent de l’équivoque. Le statut du travail dans les jardins est lui-même ambigu. Des touristes, des agents du développement ou des jardiniers, nous rendrons compte des représentations que chacun cultive d’un même espace géographiquement limité ; l’espace est restreint, les idées et les pratiques se chevauchent. Alors, le jardin d’oasis se résume-t-il à quelques palmiers et un peu d’eau dans le désert ? Ou est-il (aussi) une rencontre souterraine de conflits et négociations sur des ressources que sont l’eau, la terre, le travail et peut-être aussi des idées de la nature ?
– Télécharger la communication en pdf :