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– Time to refine the geography of biodiversity hotspots by integrating molecular data : The Mediterranean Basin as a case study
qu’on peut traduire par : « Une meilleure géographie des points chauds de la biodiversité grâce à l’intégration des données moléculaires : Le bassin méditerranéen comme étude de cas »
Jan Perret, Océane Cobelli, Adrien Taudière, Julien Andrieu, Yildiz Aumeeruddy-Thomas, Jamila Ben Souissi, Guillaume Besnard, Gabriele Casazza, Pierre-André Crochet, Thibaud Decaëns, Françoise Denis, Philippe Geniez, Michael Loizides, Frédéric Médail, Vanina Pasqualini, Claudia Speciale, Vincent Battesti, Pierre Chevaldonné, Christophe Lejeusne, Franck Richard.
Biological Conservation, 2023, vol. 284, # 110162
DOI : 10.1016/j.biocon.2023.110162
En ligne : https://authors.elsevier.com/c/1hGV...
ISSN : 0006-3207
PDF : https://hal.science/hal-04132081
– Résumé de l’article :
Il y a trois décennies, 34 points chauds de la biodiversité mondiale ont été déterminés à partir de la répartition des plantes et des vertébrés continentaux. Nous nous interrogeons ici sur l’opportunité d’affiner la géographie des hotspots en fondant leur définition sur un plus grand nombre de taxons, grâce aux données moléculaires disponibles pour des organismes hyper-divers tels que les insectes, les champignons et le biote marin.
Pour ce faire, nous évaluons la dynamique temporelle de l’acquisition de données moléculaires et la géographie des connaissances sur les lignées actuellement incluses ou non dans la définition des hotspots. En utilisant le hotspot du bassin méditerranéen comme étude de cas, nous examinons les facettes taxonomiques et géographiques de 175 828 séquences d’ADN réparties sur 21 552 espèces et 13 001 publications indexées sur la biodiversité. Nous révélons une répartition profondément fracturée des efforts de recherche sur la biodiversité au sein du hotspot en ce qui concerne à la fois les efforts de barcodage et l’activité de publication, la rive nord de la Méditerranée concentrant 84,16 % des publications et 75,99 % des séquences d’ADN publiques. En outre, 57,55 % des séquences appartiennent à des lignées qui ont été exclues de la définition des hotspots, avec des schémas géographiques très congruents parmi les lignées marines et continentales.
Sur la base de cette analyse, nous suggérons 1) d’utiliser la géographie inégale des connaissances pour rééquilibrer les efforts d’échantillonnage vers les régions mal connues du hotspot méditerranéen, 2) de traiter le corpus moléculaire des lignées orphelines pour alimenter les prochaines initiatives d’évaluation de la biodiversité multi-taxa, afin 3) d’affiner la géographie des enjeux de conservation au sein du hotspot en identifiant des sous-hotspots de diversité mondiale et 4) de fusionner une large gamme de taxons marins et continentaux dans la cartographie de la biodiversité mondiale.
A new paper in ‘Biological Conservation’ ⟶ « Time to refine the geography of #biodiversity #hotspots by integrating molecular data : The #Mediterranean Basin as a case study ».
Open Access : https://t.co/4ClhUIVw6Q
DOI : 10.1016/j.biocon.2023.110162 pic.twitter.com/DYd8kpLoEB— Vincent Battesti (@Battesti) June 18, 2023