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par Viola Shafik, Vincent Battesti

Traduction de l’anglais de :
 Viola Shafik, traduction de Vincent Battesti (2011), Le cinéma égyptien et la question des classes sociales,
in Battesti Vincent et Ireton François (dirs), L’Égypte au présent, Inventaire d’une société avant révolution, Paris, Éditions Sindbad - Actes-Sud, coll. La Bibliothèque arabe, p. 995-1034 [ISBN 978-2-7427-9780-6].

 Voir cet ouvrage L’Égypte au présent, Inventaire d’une société avant révolution.

 Résumé :
Ce chapitre offre une présentation synthétique du cinéma égyptien, en l’abordant sous l’angle évident mais souvent ignoré des classes sociales, si structurantes en Égypte. Avec l’analyse des films populaires égyptiens de fiction depuis les années trente et leur positionnement vis-à-vis de cette question sociale (le cinéma reflète-t-il la société ?), ce chapitre démontrera comment les enjeux cinématographiques et sociétaux s’entrecroisent et prennent forme par le changement social en Égypte. En examinant le développement de différents genres cinématographiques — principalement les films mélodramatiques, réalistes et d’action — un éclairage sera offert sur la réalité des classes sociales et ses discours tels qu’ils sont pratiqués sous différentes périodes égyptiennes (nassérisme, infitah, islamisme et mondialisation).

Les larmes de l’amour, Togo Mizrahi (1935)
Le costaud, Salah Abou Seif (1957)
La prière du rossignol, Henri Barakat (1959)
‘Ala-min-notliq-al-rasas,-Kamal-el-Cheikh-(1975)
Les vagabonds, Daoud Abd el-Sayed (1983)
Le tigre et la femme, Samir Saif (1987)
al-Limbi, Wa’il Ihsan (2002)
Ful al-Sin al-’azim, Cherif Arafa (2003)