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- Vincent Battesti et Nicolas Puig (2011), Comment peut-on être urbain ? Villes et vies urbaines,
in Battesti Vincent et Ireton François (dirs), L’Égypte au présent, Inventaire d’une société avant révolution, Paris, Éditions Sindbad - Actes-Sud, coll. La Bibliothèque arabe, p. 145-182 [ISBN 978-2-7427-9780-6].
Fichier pdf : https://hal.science/hal-00675747
– Voir cet ouvrage L’Égypte au présent, Inventaire d’une société avant révolution.
– Résumé :
Ce chapitre porte sur la ou les vies urbaines et leurs cadres, dressant le portait de ce qu’est la ville en Égypte aujourd’hui, comment les urbains construisent leur ville et leur vie urbaine, habitent ces espaces de résidences et de non-résidences, vivent l’urbanité… L’Égypte est le lieu d’une très ancienne citadinité, dont aujourd’hui les principaux centres urbains (Le Caire, Alexandrie) ont le rang de mégapole et les villes moyennes connaissent de rapides croissances. Villes égyptiennes en pleine mutation physique, mais en pleine mutation également des manières de les pratiquer.
L’objectif ici est moins de traiter des politiques urbaines proprement dites, des processus planifiés d’urbanisation ou des projets d’urbanisme que d’évoquer les particularités des villes égyptiennes dans la manière de se faire et d’être vécue par les habitants même, disons, pour mieux définir ces acteurs, par des citadins qui ne se contentent pas d’habiter mais de créer leur ville, bien sûr dans les dimensions sensibles (comme les « ambiances urbaines »), mais également et très concrètement dans leurs agencements.
Ce chapitre a pour lignes directrices transversales les structurations sociales de la ville (en posant la question de la ségrégation), les rythmes de la ville (et ses synchronisations), la question des occupations différenciées de l’espace urbain en fonction du genre (gender), des mobilités ainsi que les pratiques pour vivre ensemble les villes égyptiennes.
