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par Vincent Battesti

Conf. (en français) donnée dans le cadre du cours « Agrobiodiversité » (AE/AST - UE 39 M2, coord. par Serge Bahuchet et François Léger),
au Musée de l’Homme, Paris (France), le 10 octobre 2018, 14h-17h.

 À quoi sert un généticien à un anthropologue, et vice-versa : les dattiers au Sahara

 L’intention :
Faire le lien utile entre :

  • Une spécialiste de la domestication d’une espèce sur le temps long des millénaires (génétique, biologie évolutive),
  • Un spécialiste de la domestication d’un écosystème (un ethnoécosystème : l’oasis est une bulle artificielle) sur le temps court du présent (anthropologie, ethnoécologie),

L’idée initiale : établir l’agrobiodiversité d’une espèce, le dattier, et pour cela d’abord comprendre comment cette plante est pensée (est bonne à penser avant d’être bonne à manger).

La démarche de l’ethnoécologie ne consiste pas à valider ou invalider les savoirs et les savoir-faire vernaculaires par la science ; le but est plutôt d’en comprendre la logique interne et de voir comment ils peuvent informer du fonctionnement de la société dans son ensemble.

Trois publications sur lesquelles se reposent ce cours du 10 oct. 2018
© Vincent Battesti