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par Vincent Battesti

Resources and Appropriations : Back to the Jerid Oases (Tunisia) after the Revolution,
Cet article est déjà publié dans la revue Études rurales en 2013.
Traduction en anglais de : Des ressources et des appropriations. Retour, après la révolution, dans les oasis du Jérid (Tunisie)
ISBN : 9782713223983
DOI : 10.4000/etudesrurales.9954
Sur le site web de la revue : https://www.cairn-int.info/article-...
Fichier PDF : https://hal.science/hal-01154717

La société Cairn (qui publie un certain nombre de revues, dont Études rurales) s’est engagé récemment, avec le soutien du Centre national du livre (CNL), dans le développement d’une version internationale de son site.Cette nouvelle plateforme est destinée aux chercheurs et lecteurs non francophones : http://www.cairn-int.info. La version d’Études rurales diffusée sur Cairn international est accessible à l’adresse http://www.cairn-int.info/journal-e.... Par ailleurs, la revue Études rurales a été sélectionnée par le CNL pour choisir et faire traduire en anglais des articles. Celle-ci a choisi notamment cet article Des ressources et des appropriations. Retour, après la révolution, dans les oasis du Jérid (Tunisie) pour être traduit en anglais.

Edit : en fait, je vais considérer cette version comme mon travail de traduction : la traduction proposée par des « professionals » ne valait honteusement pas mieux que ce que propose Google Translate : j’ai dû non seulement tout revoir, mais réécrire en bon anglais en nombreux aller-retour avec les éditeurs.

 Résumé :
Au Jérid (région d’oasis du sud-ouest de la Tunisie), les dynamiques autour de l’appropriation des ressources varient selon le type de ressources considérées : certaines lui ont quelques peu échappé, les gènes par exemple, mais les ressources naturelles comme l’eau et la terre, l’État technocratique s’en est approprié la gestion. L’agriculture de la région est toute contenue dans les palmeraies d’oasis, des écosystèmes singuliers. Un retour l’été post-révolutionnaire de 2011 sur ce terrain a permis de souligner les dynamiques les plus récentes, mais également de repenser la notion d’appropriation. Si celle de “ressource” avait déjà été discutée avec l’introduction des “ressources socioécologiques”, cet article est l’occasion de démontrer qu’il ne s’agit pas toujours de s’approprier des choses matérielles, mais également d’approprier à des usages, de s’approprier des usages et des modes de relation au monde, et de telles compétences sont peut-être mieux distribuées parmi les agriculteurs locaux que parmi les administrateurs de l’agriculture, détenteurs officiels du savoir agronomique et de la force légitime, respectivement dominés et dominants du jeu politique officiel.

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