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Les relations au désert des religions monothéistes
Article non publié, refusé par Archives de Sciences Sociales des Religions en 1994 | Je n’ai pas tenter de le soumettre à une autre revue.
Pdf : https://hal.science/hal-00568023/
mais… pas perdu pour tout le monde, puisque cet article a été plagié :)
Il s’agit d’une version modifiée de mon mémoire secondaire de DEA, mémoire qui portait le même titre, sous la dir. du Pr. Philippe Laburthe-Tolra, Paris 5 - mention très bien.
Cela dit, je ne revendique plus vraiment ces pages : je les ai certes écrites, mais si je devais les relire il y a de fortes chances que je ne sois pas toujours d’accord avec moi-même.
ce n’est pas une raison pour être plagié : voir ci-dessous.
– Résumé :
Cette étude propose d’explorer différents points de conjonction entre le désert et les religions monothéistes. Les textes fondant ces religions (Thora, Évangiles, Coran) fourniront un matériel de choix, mais aborder la réaction de l’homme face au désert aidera sans doute aussi à comprendre la place qu’occupe ce milieu minéral dans le contenu religieux.
L’examen peut être poussé plus loin : l’existence même de ces religions monothéistes n’est-elle pas due à la fréquentation des milieux désertiques ? Quoi qu’il en soit, des traces de sables se relèvent tout au long de leur histoire, qu’il s’agisse de retours réels au désert ou de l’utilisation du symbole à des fins mystiques.
– Télécharger l’article en pdf :
Plagiat
– Mise à jour en octobre 2016 : pour fêter les 20 ans de cet article refusé (et jamais reproposé) : son plagiat par un auteur tunisien, Salem Trigui (سالم الطريقي) !
Texte mis au rebus… mais pas perdu pour tout le monde, apparemment.
Ce texte a été complètement pillé par un auteur tunisien, Salem Trigui, dans son ouvrage :
Salem Trigui (2016) — Sahara Paradis Doré, Civilisations, secrets du tropisme des déserts, Tunis, éditions Karem Sharif (série Civilisations), 392 p. — soutenu par le ministère de la Culture.
Le plagiaire, Salem Trigui, a sans vergogne copié/collé ce vieux texte de 1994 laissé ici à disposition pour lecture.
J’ai consulté l’ouvrage par hasard en librairie dans la médina de Tunis… et je suis tombé sur un joli plagiat. Toutes les sept pages de la partie « Les relations des religions monothéistes avec le désert » (p. 36-42) est un copier/coller non autorisé de cet article non publié résumant mon mémoire de master intitulé… « Les relations au désert des religions monothéistes » [1]
« Le plagiat est une faute d’ordre moral, civil ou commercial, qui peut être sanctionnée au pénal » (Wikipedia). Le plagiaire devrait présenter sa belle moustache devant un tribunal.
– Mise à jour de décembre 2017 : il y a un an, fin octobre 2016, j’ai écrit à la maison d’édition de notre plagiaire Salem Trigui, les Éditions Karem Sharif, et au distributeur Espace Carthage : je n’ai reçu de réponse ni de l’un ni de l’autre.
Portfolio
[1] Pour être honnête, il faut mentionner une note de bas de page (dont l’appel est après le titre de chapitre) qui mentionne de façon sibylline : « 1-Anthropoasis.free.fr /IMF /Desert /PDF. » Bien sûr, avec cette adresse, vous n’arriverez nulle part. Sauf depuis que les moteurs de recherche ont enregistré cette présente page… :-)
Et également fait mention de mon nom en toute fin de chapitre sous la forme « … conclue Vincent Battesti » sans que l’on sache à quoi cela fait référence (à la dernière phrase ? le dernier paragraphe ? en fait tout le chapitre) : sans claire attribution de paternité, cela est du plagiat.
Messages
Bonjour,
Soyez très cordialement remercié de votre article que je vais étudier.
En effet j’ai actuellement trois ermitages à la frontière abrahamique du Sud Liban où je voudrais inviter tout descendant d’Abraham à expérimenter le Désert comme lieu de dépouillement et de communion à la Présence de Dieu en lui et autour de lui.
Il me manquait des informations sur le Désert dans l’Islam et le Judaïsme ? j’espère en trouver dans votre article.
Le droit tunisien protège toute ouvre littéraire, artistique ou numérique et ce, en vertu de la loi n°36-94 du 24 février relative à la propriété littéraire et artistique.
Votre plagiaire Mr. Salem Trigui est un militaire qui occupe maintenant le poste du directeur général des forêts au sein du ministère de l’agriculture tunisienne, il a été nommé dans ce poste suite à sa publication de son ouvrage « Sahara paradis doré » pour le compte du gouvernement tunisien dans la mesure où cet ouvrage a été soutenu par le ministère de la culture. Cet ouvrage n’était qu’une reproduction de votre ancienne recherche.
Le droit vous garantie une réparation considérable vu la solvabilité de votre adversaire.
Je vous recommande fortement de porter plainte au ministre de l’agriculture, au président du gouvernement et le président de la république soit directement soit par l’ambassade de la France en Tunisie.
Je vous défile, ci-dessous les liens sur lesquels vous pouvez déposer votre plainte.
En cas d’échecs de ces procédures, que je juge moins couteuse, vous pouvez intenter un recours pour réparation par un avocat.
Bien cordialement.
https://www.facebook.com/Presidence.tn/
https://www.facebook.com/Presidence.tn/
https://www.facebook.com/uic.agrinet/
Bonjour Monsieur,
Merci beaucoup pour votre commentaire et merci pour votre intérêt pour ce « souci » de plagiat. Je considère moi aussi que la chose est grave : le plagiat mine la confiance essentielle et nécessaire au sein de la république des Lettres ou de la Science (et d’une république en général à vrai dire). Voir la très bonne ressource : http://responsable.unige.ch où l’on y lit que « Le devoir de tout membre de la « communauté académique » constatant un plagiat (…) est de le dénoncer, afin que cesse le plus rapidement possible l’imposture (…). Taire ce que l’on sait d’un tel manquement à l’éthique, constitue en soi une faute déontologique. A fortiori protéger un plagieur. » À bon entendeur…
Quant au plagiaire, s’il a tiré bénéfice direct ou indirect de son forfait, cela aggrave l’affaire en effet.
J’ai donc recontacté cette fin année 2017 et l’éditeur et le distributeur. J’ai rapidement eu une réponse du « distributeur » Espace Carthage qui nie avoir aucune relation avec cet ouvrage en fait. Étrange. Point de réponse à ma relance auprès de l’éditeur Karem Sharif par contre. Merci pour toutes ces pistes que vous me proposez : je les envisage sérieusement. Je me permets de vous nuancer très légèrement : « Cet ouvrage n’était qu’une reproduction de votre ancienne recherche. » Je dirais : un chapitre (entier, certes !) de cet ouvrage n’est que la reproduction de mon ancienne recherche. Pour le reste de l’ouvrage, il faudrait le passer à la loupe (il existe des logiciels contre le plagiat qui peuvent aider).
Bien cordialement à vous,
Vincent Battesti