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– This chapter is a contribution to the book A Guide of Ornamental Plants in Egypt [temporary title].
Update: Work on hold because / since the Egyptian revolution... :)
– Plan possible :
- La rupture épistémologique du jardin : Mohamed Ali et l’introduction de la modernité.
- Du jardin de rente au jardin de pur agrément.
- Vers la villa et son jardin.
- Le développement des jardins de villa : Le Caire, Ismaïlia, Alexandrie.
- Les Européens d’Égypte.
- Le statut social de l’inutile : société de classes et jardins de non subsistance.
- Les relations société/nature en filigrane.
- La collection de l’exotisme.
- La maîtrise de la nature.
- Jardin et politique.
- Ne plus exposer sa classe.
- Retour du jardin derrière les nuvorish de l’infitah.
– Possible introduction:
Une histoire des jardins d’ornement en Égypte reste entièrement à documenter. Paradoxalement, objet d’une attention plus soutenue, les jardins de l’Antiquité égyptienne ont bénéficié de meilleures descriptions que les jardins postérieurs, et pour la période qui nous intéresse, les jardins modernes et contemporains. La difficulté toute particulière d’une histoire ou d’une ethnohistoire des jardins d’agrément est dans le caractère non pérenne, éphémère et à tout le moins évolutif des objets d’études. Les jardins sont a priori} }des objets vivants, composés d’individus biologiques qui naissent, vivent et meurent. Le caractère anthropique et artificiel de ces espaces ne garantissent pas une permanence de leur forme et de leurs composants. C’est donc surtout à travers l’illustration et le récit (de voyageur en particulier) que l’on peut se faire une idée de ces jardins, à moins d’aborder un jardin vivant et d’en connaître ses auteurs, comme c’est évidemment le cas du jardin de Mansuriya.