– 29 octobre 2005. Turquie, Istanbul.
Le matin : remplacer ma vitre à Aksaray, un quartier plein de mécaniciens. Les techniciens de Peugeot affiliés Peugeot n’ont pas la pièce, à importer express de France… je laisse tomber pour du bricolage local. Par railleurs, curieusement et sans rapport, mon toit semble fuire, et un goutte-à-goutte se distille depuis mon plafonnier.
Après-midi : commissariat de police d’Istiklal. Visiblement, les plaintes défilent, mais de mon cas, ils s’en foutent pas mal. Le consulat de France est en vacance (de fin de ramazan) pour une semaine. J’emmène quand même mon pote turc Emra (qui se change les idées à s’improviser mon traducteur personnel) au resto pour nous refaire une santé. Il pleut toujours.
De retour « à la maison », je vais quand même me changer les idées en faisant un tour dans d’incroyables citernes souterraines, énormes comme une église, et datant de Byzance, il y a 1400 ans. Le plus curieux, c’est qu’on a longtemps oublié qu’elles étaient là, et des habitants trouvaient marrant de percer leur plancher et d’y jeter un sceau pour y trouver de l’eau.
Enfin, fin de journée à faire le tour d’un des ports, photographiant les marchands dans leur boutique. Tous jouent parfaitement le jeu des vedettes d’un 1/10e de seconde de pose — même à m’en remercier (et m’offrir des pâtisseries). Malgré la pluie et le vent, les gens continuent d’aller manger leur poisson frais directement sur le quai.