par
Vincent Battesti
– Ce blog est passé du site Web du CEDEJ à mon site web perso : le site web du CEDEJ fonctionnait trop lentement ou, carrément, plus du tout. Il est déjà périlleux de faire un blog en voyageant, alors si le site ne fonctionne pas...
J’ai donc tout transvasé sur ce site perso vbat.org, le 10 octobre 2005 depuis Beyrouth. Les mises à jour auront lieu dorénavant à partir de ce site.
Je devrais tôt ou tard récupérer les anciens commentaires des gentils internautes et les remettre ici à la bonne place...
Vincent
Publié le
10 octobre 2005
- Mis à jour le
22 avril 2024
Messages
déjà le 30 novembre !!
Les jours passent vite avec toi !
C’est vrai que l’on ne s’ennuie pas ........
Aaahhh, enfin l’explication du silence ! Tu sais quoi ? je suis devenue accro à ton blog, c’est la première chose que je consulte en arrivant au Cedej. T’arrêtes pas surtout et oui, c’est le revers de la médaille : le public enthousiaste et en délire va se faire revendicatif et bien exigeant !
En tout cas, contente que tes passages syriens et libanais se soient et se passent bien, j’espère que tu as bien embrassé tout le monde.
Bonne route, camarade et à toi, gros bisou aussi
Vincent,
Je t’écris ce 12 Octobre de Paris, il est 10h25, et je viens de lire ta première dizaine de jours de voyage, très vite, car ici j’ai du travail : l’appartement de rue de Choisy est maintenant prêt pour le déménagement : une pièce vide qui sent la peinture et une pleine de cartons. Ce soir, tout dans le camion, et demain matin, en route pour St Antonin-de-Noble-Val... C’est un autre voyage que le tien, et me dire que le ’’tien’’ aurait pu être le ’’notre’’ me pince un peu le cœur encore...
Bon. C’est curieux cette réalité de blog, de voyage retranscrit, photographié, commenté, et accessible si vite, à des journées avec un générique. Je ’’viens’’ du site de Libération, et ça a, esthétiquement, un étrange commun... une sensation de monde entier, vaste, mais tellement réduit et lointain. Egal.
Sinon, figure toi qu’en faisant mes cartons, et en triant ’’mes choses’’, avec la ferme intention de m’alléger radicalement de mes accumulations, je suis tombé sur mes archives de courrier reçus depuis toujours. Il y avait tout un dossier Battesti... et dedans, notamment une enveloppe, toute petite, bizarre : dedans un sachet plastique plein d’une espèce d’épice rouge qui avait coulé. J’ai ouvert... touché... et ça m’a bràlé les doigt et les yeux... Je ne sais pas ce que c’était (du piment radio actif ?), mais ça, je l’ai balancé... Dans ce dossier il y avait aussi quelque chose qui m’a ému, fait sourire, car j’avais oublié que je l’avais, et que j’y tenais : tout ton carnet de voyage manuscrit de ton ’’Tour d’Afrique’’, avec ces petits bouts de papiers, cette écriture de mouche, que je recevais par petits bout, jour après jour, à Paris égalemment, lors de mon premier essais pour y vivre... Le paralèlle entre ça et ce blog, est troublant...
Bon, je vais te laisser... Un mot quand même sur ce que tu écris et prend en photo : 1- Please, j’ai envie de voir plus ta peugeot en photo. Dans plein d’endroits différents. Est-ce possible ? Ca serait comme un fil rouge, qui t’incarnerait plus. 2- Car, je ne sais si c’est l’effet blog, mais l’ensemble donne une sensation d’éther, d’abscence presque. Les ’’autres’’ sont peu présents, les paysages et ’’ce que tu vois’’ omniprésents. J’ai envie de lire et voir de la chaire... Je me permets de dire ça puisque le blog le permet : une forme étrange d’influence... ’’Vincent, je voudrais que tu te prennes en photo avec un animal et que tu lui fasses une grimace’’... par exemple... Je réalise soudain que ce que j’écris est ’’public’’ et que ce n’est pas un ’’courrier’’ privé... qu’il peut-être lui aussi commenté... la boucle du commentaire... bizarre.
Bon, je te quitte et attend, c’est normal, la suite de ton TRAJET avec une drôle d’impatience. Je t’embrasse. Trajette bien. Je reviendrais commenter.
les aventures de retour de Vincent à travers le Moyen-Orient est aussi suivi en Corse assidàment. je ferme les yeux et je me retrouve assis à l’arrière de la voiture à regarder le paysage à travers les vitres pas très propres. Je sens l’odeur du vent chaud sur mon visage. c’est vrai que j’aimerais bien moi aussi admirer la voiture qui te permet de voyager.Continue à nous faire rêver, Gros bisous Vincent et a très vite.
salutttttttttt
J’ai pas encore tt lu mais j’ai pas encore vu des fées orientales au cheveux longs en ta compagnie c’est pour quand au fait ???????
Même ton vit ton péripe faut que tu le déménage à chaque pays (je ne l’espère pas pour toi) mais ce serais marrant périple de vincent et son blog.
Allez bon courage et bonne route. Bisous
Salut Vincent ;
C’est vrai que c’est étrange ce BLOG ! C’est étrange de te savoir à milliers de kilomètres parcourrant des paysages qui me sont très exotiques. Et c’est tout aussi curieux de lire les courriers qui te sont destinés. Ceux de ton frère par exemple, où je réalise qu’il a desormais DES enfants ????? Ou le chouette courrier d’Anthony. Du fait de ne plus vous voir depuis long temps, une drôle de reaction se produit en moi. J’ai soudain l’impression que vous continuez à vivre dans des paysages virtuels qui me sont complètement étrangers. Et ce n’est pas une sensation désagréable. C’est un peu comme si les souvenirs avaient une vie propre et indépendante dans un espace extérieur à ma mémoire. C’est un sentiment assez chouette en faite.
Je suis sure que désormais je vais suivre la trace de tes photos avec le secret désir de te voir répondre aux envies d’Anthony. Et cette photo de toi faisant une grimace à un animal, sera la preuve d’une communication certaine. Pour ma part, je n’ose pas encore interagir avec la vie de mes souvenirs. Je les suis avec une certaine distance espérant, peut-être, qu’un pont entre le passé et le présent appairaise soudain.
Bisous
Je viens de découvrir ton blog et comme les autres je m’évade en parcourant ta prose . Je ne te connaissais pas l’âme si poétique et le verbe si accrochant : on se régale .
A bientôt
[original : mardi 11 octobre 2005 à 00:49]
vu les problèmes internet que tu rencontres, j’aurai évité, à ta place ,de laisser une adresse sur ton site que mon browser ne trouve pas !
[original : mardi 11 octobre 2005 à 01:04]
Bon arrêtez de déménager Professeur Battesti. Ca donne le tournis !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!
Puis ça donne envie ton voyage ; p
Salut
Je prends le blog en route munie d’une carte... Ici en direct, de ma boutique obscure, peu de chalands , c’est une librairie pour happy fews, donc on a le temps de te suivre sur un bout de chemin plutôt plaisant
Je m’associe à Anthony pour réclamer un peu plus de photos de ton automobile rouge rutilante (Je n’ose pas demander quelques images de librairies locales....)
Monsieur Jean-Claude Pouliouppi est également prié de se manifester pour nous faire profiter de ses pertinentes remarques.
Bon, un peu de professionnalisme , j’ai une précision concernant le référencement de ton livre dans Livre-hebdo ...Il n’a pas été classé en jardinage, c’est une nouvelle non ?
À + et bonne route
marie-aline, libraire pas débordée
Je ne sais pas si le chemin Le Caire / Istanbul / Paris passe par Toulouse, mais tu es le bienvenu. En guise de saveur orientale, il doit bien y avoir une chicha qui traîne dans un coin de mon studio. Si tu es au courant des dernières nouvelles, tu sais que la ville rose est en passe de devenir la Mecque des cédéjois ! Bon... ce message n’est qu’un coucou, un salut, pour marquer de mon empreinte un recoin de ce blog, participer en rêve à cette belle épopée et te souhaiter bonne route. Continue, surtout, à te confier à ton clavier.
Alors ! Avec semble t’il quelques mois voire années de retard, je découvre tout juste ce blogue. Je n’ai pas encore pris le temps de le parcourir en long et en large. Il me faut avouer que ce nouveau medium me déroute.
La première approche de cette chose étrange est néanmoins riche.
1 voyage.
1 voiture. Française Môssieu...
1 déménagement à Saint Anthony(n) de Noble Val (faudra que je localise ce bled d’ailleurs).
1 sachet de poudre rouge qui me rappelle beaucoup de choses.
Grosses bises Vincent.
Bon courage Anthony.
Salut Ana M.