FORUM: « Pourquoi j’irais voir d’en haut ce que je connais déjà d’en bas ? »
Centralités et circulations : comprendre l’usage des espaces dans l’oasis de Siwa
Article (en français) dans le numéro 3/série 3 d’Égypte/Monde arabe, 2006.
En réponse à :
Bonjour,
Oui, c’est curieux. Siwa, oasis berbère, est d’une stricte et peu sympathique morale envers sa moitié féminine. Je l’évoque un peu dans cet article d’EMA (pas encore paru au moment d’écrire votre commentaire ni le mien, mais bientôt, c’est sous presse !)
Les femmes sont invisibles dans l’espace public et restent souvent cantonnées dans la sphère domestique (les femmes se rendent cependant souvent visite entre elles) et, à par le quotidien domestique (ménage, cuisine, soins des animaux domestiques), quelques activités artisanales leur sont réservées (certains types de vanneries, les poteries, les broderies...). À ma connaissance, il n’y a pas d’ouvrage qui en parle (mais j’écris le mien, L’espace d’une nature, Ethnoécologie de l’oasis de Siwa (Égypte) [titre provisoire]). Sur la question de l’artisanat, voir l’excellent ouvrage de Frank BLISS (1998), Artisanat et artisanat d’art dans les oasis du désert occidental égyptien. K ?ln, Rùdiger K ?ppe Verlag, Studien zur Kulturkunde ; 109, 359 p.