Anthropologie des jardins : Les jardins d’oasis

Anthropologie des jardins : Les jardins d’oasis.
Anthropologie des jardins — Jardins historiques, Patrimoine, Paysages, Master 2 de l’École d’architecture de Versailles, Versailles, le 8 juin 2006.
Responsable du master : Monique Mosser,
Responsables de la journée : Françoise Dubost et Bernadette Lizet.

– En deux mots : l’idée était de présenter aux étudiants (des architectes, paysagistes et historiens de l’art) un travail de recherche sur les jardins. Le cas décentré ici des jardins en oasis permettait d’éclairer le sens d’une démarche ethnologique et par ailleurs la reconsidération du jardin sur les questions de normes estétiques, de travail, d’artificialité et en l’articulant tout cela sur la question des échelles et de la lecture des paysages.

Extraits remontés de Tintin au pays de l’or noir (Hergé)

Les aventures de Tintin sont la référence icônographique incontournable de nos enfances occidentales, modelant une partie de nos références géographiques. On notera que pour Tintin (ou Hergé), l’oasis se résume à quelques palmiers et une flaque d’eau : cela dénie toute qualité anthropique à l’oasis d’une part et d’autre part le travail lui-même disparaît. Voir, par exemple, la récolte de dattes : jamais un régime ne tombe en n’infligeant qu’un coup de pied dans le tronc ! il faut au contraire grimper au sommet et en se tenant d’une main scier l’épaisse hampe du régime.

Agriculteur d’Aghurmi dans un palmier pour la récolte des régimes de dattes, le 2 novembre 2014, oasis de Siwa (Égypte). © Vincent Battesti

– Consulter le site web de l’ÉAV (École d’architecture de Versailles).